De Lognes à Riga, Linh nous invite au voyage Reviewed by on . Linh a suivi une licence en gestion de projet de l'économie sociale et solidaire en alternance à la MJC Camille Claudel de Lognes. Elle a fait le choix de parti Linh a suivi une licence en gestion de projet de l'économie sociale et solidaire en alternance à la MJC Camille Claudel de Lognes. Elle a fait le choix de parti Rating: 0

De Lognes à Riga, Linh nous invite au voyage

Linh a suivi une licence en gestion de projet de l’économie sociale et solidaire en alternance à la MJC Camille Claudel de Lognes. Elle a fait le choix de partir en Lettonie pour une année de volontariat dans une école de Riga. Elle nous raconte !

Bonjour à toutes les personnes liront ce premier récit de voyage !

Je m’appelle Linh, j’ai 22 ans et depuis le 27 août, je suis à Riga en Lettonie, en train d’effectuer mon service civique. Avant cela, j’ai travaillé au sein de la MJC MPT Camille Claudel de Lognes pendant 2 ans. La toute première question que l’on me pose quand je leur dis cela, c’est : mais pourquoi à l’étranger ? Et pourquoi Riga ? Et bien il y a diverses raisons à ce choix. La première raison est la suivante : j’ai effectué une licence professionnelle en 1 an autour de l’économie sociale et solidaire, ou plus simplement, du monde associatif. Cette licence m’a vraiment ouvert l’esprit, car je sais que je veux travailler dedans ! Mais je ne sais pas encore le poste que je voudrais avoir. Pendant la rédaction de mon mémoire, mon tuteur m’avait grandement recommandé de vivre une expérience à l’étranger pour sortir de ma zone de confort et durant l’année qui a suivi ma licence où j’ai travaillé à la MJC, cette idée de voyage ou expérience à l’étranger m’est restée à l’esprit. Ce voyage pouvait bien compléter l’expérience professionnelle que j’avais eu grâce aux deux ans passés au sein de la MJC de Lognes. La seconde raison est que je désirais découvrir les pays de l’Europe du Nord (Suède) et/ou de la mer Baltique, car je connaissais peu de choses sur ces pays.

Pour trouver les possibilités pour vivre une expérience à l’étranger, j’ai regardé sur les sites du Corps Européen de Solidarité (CES) et du service civique a l’étranger. Je ne vais pas mentir, j’ai eu beaucoup de mal à me motiver pour plusieurs raisons, mais la principale raison était que je voulais rester avec certaines personnes de mon entourage. Et pour me pousser à partir (car j’en avais vraiment envie !), je me suis poussée à me dire : “il faut que tu fasses l’égoïste dans ta vie ! Ne vis pas et ne reste pas pour des gens, mais vis pour toi !” Et c’est ce que j’ai fait. C’est fin juin, et surtout à partir du mois de juillet que je me suis motivée et que j’ai fait énormément de recherches, de candidatures et de lettres de motivation. Le plus dur dans le fait de rester motiver, c’est de faire face aux refus qu’on reçoit. Bien sûr, mon profil n’est pas adapté à toutes les missions auxquelles je désirais participer, mais il vaut mieux tenter que de ne rien faire ! Et finalement, fin juillet, j’ai été accepté à l’école Jules Verne de Riga ! 

Pour pouvoir faire un service civique à l’étranger, il est important d’avoir 2 choses : de la maturité et de l’expérience. En France, il n’est pas obligatoire d’avoir une quelconque expérience pour effectuer un service civique. Cependant avec le service civique à l’étranger, comme les services civiques sont généralement envoyés dans des instituts français à l’étranger ou bien dans des établissements français, il est nécessaire d’avoir un minimum d’expériences professionnelles. Pour ma part, mon expérience en MJC a aidé à convaincre ma candidature et cette expérience m’aide énormément dans mon travail à l’école ! Je sais rédiger, faire des affiches, être stricte quand il le faut avec les élèves, je sais les écouter, être empathique et je sais communiquer car je fais partie de l’équipe de la Vie Scolaire, et donc je ne travaille pas seule. Pour l’aspect maturité, il se trouve dans la gestion de la partie administrative avant le départ. C’est une partie très dure mais je pense que c’est un bon moyen de tester notre maturité : si j’avais abandonné car les démarches étaient complexes, alors imaginez à l’étranger pour gérer sa vie à l’étranger sans nos proches.

Arrive enfin le grand départ. Personnellement j’ai eu de la chance car avant de partir, j’ai rencontré une service civique qui partait à Riga le même jour, dans le même avion et nous avions nos places côte à côte ! Et être à deux, c’est BEAUCOUP plus facile psychologiquement. Je ne savais pas que le départ allait être aussi difficile mentalement : de se dire que j’allais vivre 1 an sans voir ma famille et mes amis au quotidien, ça aura été très dur. Et comme je n’étais pas stressée pour mon départ et que je n’avais jamais pensé à cela, et bien c’était très dur et ça m’a fait un sacré choc. 

Quand nous sommes arrivées, nous étions émerveillées par ces nouveaux paysages, par ce nouveau pays dans lequel nous allions vivre pendant 1 an. Cette première semaine en Lettonie avec les autres services civiques a été tellement riche en émotions : on dormait dans une auberge de jeunesse, on a failli se faire arnaquer sur la location d’un logement, on a été à la plage, on s’est pris des averses de pluie monstrueuses, on a découvert l’établissement dans lequel nous travaillons aujourd’hui et plein d’autres moments aussi fous qu’imprévisibles ! Ma première semaine était très étrange, mais maintenant, je préfère en rire ! Maintenant, j’ai un appartement en colocation avec trois autres services civiques, j’ai pris le rythme de l’école et je profite à fond de la vie à Riga !

L’avantage avec le service civique, c’est que tu n’es pas un employé de la structure. Cela permet donc de te dire : j’ai moins de responsabilités dans la structure, ce n’est pas mon travail, c’est une expérience. En tant que service civique, on te propose également si tu veux mettre en place des projets et cela va dépendre de ta motivation. Mais surtout, le plus important avec le service civique à l’étranger, c’est qu’il ne faut pas hésiter à voyager, visiter et découvrir les régions et pays voisins à celui auquel vous résidez ! Je n’ai jamais eu ce désir de voyage et d’aventure et je rajouterai même que je suis de nature casanière. Mais depuis que je suis arrivée et que je suis entourée de personnes motivées à voyager, j’ai maintenant envie d’aller en Estonie, en Lituanie, en Pologne, et même d’aller jusqu’en Suède ! Comme quoi, je me dis que ce n’est pas trop mal de sortir de sa zone de confort !

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La FRMJC-IdF est affiliée à la MJC de France.
Elle reçoit le soutien du Ministère de l'Education Nationale de la Région Ile-de-Franceet de l'Agence du Service Civique.

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