SociabilART, pour échanger autour des pratiques artistiques entre France et Maroc
La deuxième rencontre de SociabilART, projet d’échange entre France et Maroc, vient de se conclure.
Pour rappel, SociabilART est un projet mené en coopération entre notre fédération et la fondation marocaine Ali Zaoua. Pour plus d’informations sur la genèse du projet et les étapes précédentes, cliquez ici.
Les frontières entre notre pays et le Maroc ayant été fermées jusqu’à très récemment, cette deuxième étape du projet a été imaginée sans déplacements à l’international. Afin de cultiver la dynamique initiée en octobre dernier à Casablanca, chacun des deux groupes nationaux a tout de même vécu une expérience en collectif, en passant trois jours sur un même site, sous la forme d’une résidence artistique.
Pour le Maroc, le groupe s’est retrouvé au centre culturel « Les Etoiles de Jamaâ El Fna » de Marrakech, inauguré par la fondation Ali Zaoua en fin d’année dernière.
Le groupe français, de son côté, a été chaleureusement accueilli dans les nouveaux locaux de la MJC « CAEL » à Bourg-la-Reine, association adhérente à notre fédération et impliquée dans le projet par le biais de la participation de Lauriane Hellegouarch.
Les trois jours de travail ont posé de nombreux défis : l’intégration de nouvelles personnes dans le projet (Allan et Aurélie en France, Adil et Jamila au Maroc), mais surtout la prise en compte de la distance physique dans la gestion des activités en commun, activités se voulant tout de même expérientielles et participatives.
Grace à l’engagement des deux formateurs et de l’ensemble des participant.e.s, ces défis ont été relevés. Ainsi, cette deuxième étape de SociabilART a permis de mettre en œuvre plusieurs temps de travail qui se sont révélés extrêmement fructueux. Nous pouvons citer :
- les travaux en binômes autour de la problématique « Peut-on considérer la médiation culturelle comme un outil pour démocratiser l’accès à la culture, notamment face aux problèmes d’orientation forcée des enfants dans les pratiques culturelles ? » ;
- l’intervention de Jean-Michel Lucas et Aline Rossard, militant.e.s des droits culturels, répondant à des questionnements liés aux pratiques professionnelles des participant.e.s ;
- plusieurs compositions collectives réalisées à partir de matériaux sources proposés par les participant.e.s ;
- l’identification et la collecte de bonnes pratiques, permettant d’alimenter une méthodologie produite collectivement autour d’une transmission des pratiques artistiques respectueuse des droits culturels.
Un troisième temps de travail en modalité hybride se prépare en juin, dans l’attente de pouvoir revivre un temps de rassemblement en présentiel à la rentrée prochaine.